Le temple Horyu Ji
Les monuments de la région d’Horyu Ji sont les plus anciens monuments bouddhistes au Japon. Certains bâtiments construits à la fin du 7e ou au début du 8e siècle font partie des plus anciens bâtiments en bois subsistant dans le monde.
C’est précisément pour cette raison que toute la zone du temple a été inclue à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1993. La construction de l’édifice a eu lieu lors d’une ère où le bouddhisme chinois était en pleine expansion, ce qui a apporté le style architectural typique de Chine au Japon.
L’histoire de ce lieu commence avant même sa construction proprement dite. En 552, le bouddhisme est choisi comme religion d’Etat. Lorsque l’empereur Yomei tombe malade vers 585, il prie pour sa guérison et fait un vœu. Si sa santé s’améliorait, il voulait construire un temple et une statue de bouddha Yakushi Nyorai signifiant : « l’arrivée en tant que guérisseur ». Il meurt malheureusement avant d’avoir pu réaliser le temple. C’est donc son fils, le prince héritier Shotoku, et l’impératrice Suiko qui réalisèrent son souhait.
Le nom de Horyuji peut être traduit comme « le temple d’enseignement de Bouddha ». En plus du temple proprement dit, situé dans la préfecture de Nara, il y a d’autres trésors nationaux du patrimoine culturel du Japon qui s’étalent sur une zone de 187 000 mètres carrés et qui valent le coup d’œil. Cette zone est divisée en trois parties. La partie occidentale, Garan Saiin, qui comprend une pagode à 5 étages et la salle principale. Dans la partie est, le Garan Toi, se trouve entre autre le Hall of Visions. Dans l’espace ouvert entre ces deux parties se trouve la galerie des trésors du temple. La zone toute entière est un condensé de plusieurs siècles de construction.
Les plus anciennes statues sont sculptées dans du bois mais ont trouve également un bouddha en bronze à contempler. L’impressionnante pagode de 5 étages au centre du temple est aussi vieille que le hall principal. La partie occidentale comprend aussi d’autres bâtiments tels que la grande salle de conférences qui fut utilisée par les moines pour étudier et pour les services commémoratifs, ainsi que le sanctuaire et le clocher.
Le temple est devenu en 1993 le premier site japonais inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.