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Top 10 des attractions touristiques à Kyoto

Kyoto est l'une des villes les plus importantes du Japon. Elle est située dans la région du Kansai, au cœur de l’île de Honshu, soit à 400 km environ de la capitale nippone. Pendant plus de 1000 ans, de 794 à 1868, Kyoto fut la capitale impériale du Japon et portait le nom d’Eian-kyo, signifiant littéralement « Capitale de la paix et de la tranquillité ». Elle est aujourd’hui le siège administratif de la préfecture de Kyoto.

La ville bénéficie d’une bonne situation géographique, car les montagnes environnantes la protègent des typhons et des inondations. De ce fait, Kyoto ne connu que peu d’accidents majeurs, ce qui permit à la ville de conserver en très bon état tous ses sites culturels et ainsi proposer un large choix de lieux touristiques valant la peine d’être visités.

Nous avons rassemblé pour vous un top 10 des meilleures attractions touristiques de la ville de Kyoto pour vous aider à mieux organiser votre séjour là-bas.

Premier de notre top 10 Kyoto : Le Temple de Kinkakuji

le fameux temple et son pavillon doré accueillant des millions de visiteurs chaque année.

Nous commençons ce top 10 attractions Kyoto par le fameux temple doré, qui est l'un des sites les plus connus du Japon. Ce bâtiment issu du 14ème siècle est situé dans le jardin du temple, et a la particularité d’avoir un pavillon en or.

Il a été construit en 1397, et a servit de maison de retraite pour le Shogun Ashikaga Yoshimitsu. C’est à la mort de ce dernier que son fils a convertit cette demeure en un temple zen de l’école Rinzai. Le temple fut, par le passé, souvent brûlé, comme notamment en 1950, où un jeune moine pyromane incendia le pavillon d’or. Cet événement est au centre du roman de Yukio Mishima, « Le Pavillon d'or ». En 1955, le bâtiment fut reconstruit à l’identique de ce dernier avant l’incendie. Puis en 1987, il fut rénové et reçu une nouvelle couche de feuilles d’or, cinq fois plus épaisse par rapport à la précédente.

En plus de posséder un pavillon en or, le temple a une architecture originale et harmonieuse, puisque qu’il unit à la fois architecture chinoise et architecture japonaise. Le pavillon d’or de Kyoto est le centre spirituel des enseignements bouddhiques du Japon. Le temple est entouré d’un environnement naturel permettant une bonne harmonie entre l’homme et la nature.

Le Temple Kiyomizu

Le Kiyomizu-dera et sa terrasse offrant une vue de tout Kyoto.

Le temple Kiyomizu est situé à l’Est de la ville de Kyoto. Il a été construit en 798. Le temple actuel en revanche, date quand à lui de l’année 1963. Il fait aujourd’hui parti des sites les plus connus et visités de Kyoto. Le temple tient son nom de la chute qui se trouve à l’intérieur même de celui-ci, l’eau provenant des collines environnantes. Kiyo mizu signifie littéralement « eau pure ».

Le hall principal du temple est constitué d’une grande véranda, célèbre pour sa plateforme soutenue par des centaines de piliers et donnant une vue spectaculaire sur Kyoto. Une tradition datant de l'époque d'Edo prétend que si une personne survivait à un saut d’environ 15 mètres depuis la terrasse du temple, son vœu se réaliserait. En raison de la végétation luxuriante et dense qui compose le pourtour du temple, beaucoup de personnes survécurent à ce saut. Au total, 234 sauts ont été comptabilisés. Mais la pratique de ce saut est aujourd’hui interdite.

Plusieurs temples shintoïstes sont situés à l'intérieur du complexe du temple. L’un des plus célèbres temples situé à l’intérieur du Kiyomizu est le Jishu-jinja, un temple dédié au dieu de l'amour et « des bonnes rencontres » ayant cette particularité intrigante ; Deux « pierres d'amour » sont placées à dix-huit mètres l'une de l'autre, une distance que les visiteurs célibataires essaient de franchir les yeux fermés. L'accomplissement de ce trajet est vu comme un présage de futur rencontre amoureuse. Cependant, si vous manquez la pierre, le vœu ne se réalisera pas.

La chute d’eau Otowa no taki se trouvant en bas du temple est aussi réputée, car elle aurait des vertus thérapeutiques. Cette eau provient de 3 canaux différents se projetant dans une marre. Il est dit que boire l'eau des trois canaux confèrerait santé, longévité et succès dans les études.

Fushimi Inari Taisha

le sanctuaire Fushimi et son légendaire chemin formé par des milliers de torii vermillon.

Nous continuons le top 10 attractions de Kyoto avec le Fushimi Inari Taisha. Il est situé sur la montagne d’Inari-san, à Fushimi-ku, quartier de Kyoto et il est connu comme étant le siège de tous les sanctuaires Inari du pays. Le sanctuaire aurait été construit en 711 par un Hata-no-Irogu, venu au Japon à partir du continent. La famille Hata gère le sanctuaire depuis de nombreuses générations. Le sanctuaire est sacré pour Uka-no-Mitama-no-kami, car il est le protecteur des céréales et a été initialement vénéré comme le dieu des aliments et de l'agriculture, mais plus tard, le dieu du commerce et de la pêche seront eux aussi vénéré dans ce sanctuaire. Aujourd’hui encore, les gens prient pour la prospérité dans les affaires et vénèrent Uka-no-Mitama-no-kami. Le sanctuaire attire des millions de visiteurs pour les fêtes de fin d'année. Ces derniers apportent des rubans en offrande et prient pour connaître le bonheur tout au long de l'année suivante. Ce sanctuaire est surtout célèbre pour ses milliers de torii Vermillion formant un chemin sur la colline sur laquelle le temple est construit.

Le Château de Nijo

l’intérieur du château de la ville de Kyoto où la photo a été prise durant l’automne.

La construction du château commença en 1603 et fut achevée en 1626 par le fondateur du shogunat Tokugawa. Son style exagéré était destiné au prestige des Tokugawa, mais également à signaler la disparition du pouvoir de l’empereur. Il couvre une superficie de 275 000 m2, dont environ 8000 m2 pour le château. Le château de Nijō est constitué de deux anneaux de fortification, le plus petit étant inséré dans le plus grand. Ils sont tous deux constitués d'une muraille entourée d'une large douve. Il fut l’un des tous premiers châteaux proposant l’un des meilleurs systèmes défensifs de son époque.

Le bâtiment central du château se trouve être le Palais Ninomaru. Ce palais était la résidence du souverain respectif, qui logeait à côté des salons et des bureaux gouvernementaux. Cependant, la caractéristique la plus distinctive de ce palais était son « plancher rossignol ». Ce sol a été créé afin qu'il gazouille lorsque quelqu’un essaye d’entrer ou de sortir, tel le son des oiseaux. De ce fait les assassins et les agresseurs qui tentaient de se faufiler dans le château étaient rapidement découverts, rendant leurs intentions meurtrières inoffensives.

Le Palais Impérial de Kyoto

L’intérieur du palais impérial, près de la salle où s’effectue la cérémonie d’intronisation de l’empereur.

Au cœur de Kyoto et au centre de notre top 10 Kyoto, se trouve le palais impérial, également appelé Kyoto Gosho. Ce palais, datant de 794, fut brûlé maintes fois, et reconstruit huit fois. La dernière reconstruction date de 1855 et n'a depuis, plus été détruit. Ce sont principalement les feux et les tremblements de terre qui ont détruit le palais.

Ce palais fut construit pour la cour impériale japonaise. Mais depuis la restauration de Meiji en 1868, le palais impérial a été déplacé à Tokyo. Le Kyōto-gosho constitue maintenant une maison secondaire pour l'empereur et sa famille. Cependant, les cérémonies de couronnement des Empereurs Taishō (Yoshihito) et Shōwa (Hirohito) eurent lieu, comme le veut la tradition, au palais de Kyoto.

La résidence du palais comprend plusieurs bâtiments. Le bâtiment principal: le Shishinden, est le lieu des cérémonies officielles. On y célèbre les rites annuels et les cérémonies d'intronisation. Par la suite, se trouvent une série de trois salles d'attentes Shodaibu-no-ma, où étaient séparées les personnes suivant leur rang. La salle des cerisiers pour les plus bas rangs et la salle du tigre pour les plus hauts rangs. Le Bâtiment Seiryoden était le bâtiment résidentiel de l'empereur jusqu'en Heian. Il devint par la suite, un bâtiment pour les cérémonies officielles. C’est dans celui-ci que se trouve le trône de l'empereur. Egalement, le Kogosho, qui est un bâtiment de cérémonie reconstruit en 1959, à cause d'un feu d'artifice qui brûla celui-ci. L'Ogakumonjo est le bâtiment d'étude où l'on pratiquait la poésie. Pour finir, la dernière partie du palais est le quartier de l'impératrice qui ne fut jamais montré au public.

Le quartier de Gion

La fameuse rue du quartier des geishas de Kyoto.

Il s'agit de l'ancien quartier de Kyoto le mieux conservé c’est la suite du top 10 de Kyoto : le quartier de Gion. Ce quartier est l'ancien quartier des geishas. Il possède encore de nombreuses petites ruelles au charme désuet, avec ses constructions de bois et ses ateliers d'artisans. Gion demeure le palais des geishas et des maikos, leurs apprenties, où il n'est pas rare d'en croiser dans la rue. Les geishas sont des artistes aux milles facettes. Aussi bien jongleuses que servantes, elles excellent dans leurs arts. Maîtrisant différents instruments de musique, mais aussi bien la danse, la cérémonie du thé ou l’Ikebana (art floral japonais), elles savent manier le japonais afin que les sous-entendus soient les plus fins possibles. Ces jeunes femmes sont regroupées dans ce que l'on appelle les hanamachi.

Les plus belles rues de ce quartier sont, la Hanami Koji, bordée de superbes maisons datant du 17ème siècle, siècle des Ochaya, la petite ruelle en pente Ninenzaha, qui conduit de la pagode à 4 étages de Yasaka jusqu’au temple de Kiyomizu, ainsi que la petite ruelle Ishibe Koji, bordée d'anciennes auberges et de maisons de thé, ou bien la grande allée Ne-ne no Michi, baptisée ainsi en hommage à la veuve d'Hideyoshi, qui est bordée de boutiques de luxe et de galeries privées, et qui conduit du parc Maruyama jusqu’au temple de Ryozen Kannon.

Une croyance locale veut que quiconque glisse dans les montées des allées Sannenzaka signifiant en français « pente de trois ans » et Ninenzaka « pente de deux ans », s'attire deux à trois années de malheur. Tout le long de ces anciennes ruelles, dans de vieilles bâtisses se trouvent des magasins proposant l'artisanat de Kyoto, comme la poterie ou encore des spécialités culinaires, ou bien les derniers instruments à la mode du maquillage des geishas.

Le temple Ginkaku-ji

Le jardin du temple Ginkaku-ji.

Entouré d’un magnifique jardin, le Temple Ginkaku-ji, surnommé le pavillon d’argent, est un lieu touristique très célèbre à Kyoto. Le temple a été fondé en 1482 par le shogun Ashikaga Yoshimasa. Ce dernier, lassé des interminables querelles politique, décida de prendre sa retraite afin de se consacrer au développement des arts, tels que la cérémonie du thé, la calligraphie, le théâtre nô et la composition florale (Ikebana). En hommage à son grand-père, qui avait construit le pavillon d’Or du Kinkaku-ji, le Shogun Yoshimasa voulait orner son pavillon d’argent, mais ruiné par la guerre d’Onin, qui avait commencé quelques années auparavant en 1467, il ne put jamais réaliser son projet. C’est après la mort du Shogun, que le temple Ginkaku-ji fut converti en temple zen sous le nom de « Jisho-ji ».

Se mirant solitaire dans un étang, avec son double toit en écorce de cyprès, le Ginkaku-ji s’inscrit en harmonie dans le paysage alentour. Son allure à la fois simple et austère, est l’exact opposé de ce que propose le temple du Kinkaku-ji. Tout autour de celui-ci, s’étend un inoubliable jardin dessiné par Soami (peintre, poète et architecte de jardins au service des shoguns Ashikaga). Sa première partie se compose de deux cônes de sable blanc, symbole de montagnes dressées sur une mer, qui sous l’éclat de la lune, brille comme une surface d’argent. Puis l’autre partie, avec son lac, ses pins et ses rochers, évoque un paysage chinois se détachant sur l’arrière plan d’une forêt touffue. Beaucoup de Japonais pensent que le Temple Ginkaku-ji est plus beau que son homologue doré.

Arashiyama district

Nous voici dans le quartier d’Arashiyama où les touristes aiment se promener, prendre des photos.

Arashiyama se situe au bord des montagnes, totalement à l’ouest de la ville de Kyoto mais c’est un incontournable de notre top 10 Kyoto. C’est une région très touristique où beaucoup de japonais aiment s’y rendre pour admirer les Sakura (cerisiers en fleurs) ou alors les momoji (feuilles d’automne). Néanmoins, les touristes étrangers y viennent peu, préférant généralement les sites touristiques situés à l’Est de Kyoto (voir les explications des sites ci-dessus). Nous vous encourageons à visiter ce quartier, dans lequel boutiques de souvenirs et restaurants s’agglutinent au bord du sentier longeant le cours de la rivière Katsura, et où les rues mènent jusqu’au pont Togetsu, qui constitue l’attraction principale du coin. Ce pont, signifiant littéralement « pont qui traverse la lune », offre lors des pleines lunes, une magnifique vue, notamment en présence des cerisiers en fleurs. En été, on pratique l’Ukai dans la rivière Katsura. L’Ukai est une pêche nocturne pratiquée l’été à l’aide de cormorans dressés.

Une autre tradition veut que les jeunes filles de 13 ans habitant Kyoto, vêtues d’un kimono à manche longue, maquillées et très bien coiffées, viennent traverser le pont et prier au temple. Elles sont devancées par leur père qui les filme et sont suivies de leur mère et grands-mères qui les photographient.

En outre, dans le quartier d’Arashiyama, vous trouverez différent temples bouddhiques, tels que le Tenryu-ji, le Horin-ji et le Daikaku-ji, tous situés plus au nord de la région. Ce sont tous de très beaux temples à visiter, dont certains donnant une vue sublime sur Kyoto.

Près de la station Arashiyama Saga se trouve sur une petite montagne un grand parc où les singes vivent dans la nature. Vous pourrez ainsi les apercevoir et une station d'alimentation, a été mise en place pour rencontrer les singes et leur donner à manger.

Le quartier Higashiyama

une rue du quartier Higashiyama où l’architecture est d’époque, faisant le charme de ce quartier.

Le quartier Higashiyama de Kyoto est l'un des plus petits quartiers de la ville. La zone contient de nombreux endroits et attractions liés à la culture Higashiyama du 15ème siècle. Traduit littéralement par «Culture de la Montagne de l'Est », il désigne un mouvement culturel qui se développa au Japon pendant le règne du shogun Yoshimasa Ashikaga. Cette culture a été l'apogée de l'art japonais et la créativité est à la base de beaucoup de styles et d’orientations artistiques.

En outre, dès le 14ème siècle, de nombreux temples, sanctuaires et villas de la noblesse furent construits à cet endroit, conférant au quartier un dynamisme particulier en matière d'architecture, d’aménagement de jardins ou des beaux-arts. Aujourd’hui encore, cette tradition perdure et attire des visiteurs du monde entier. On y retrouve notamment le Musée National de Kyoto. Fondé en 1897, il est l'un des plus anciens musées d'art au Japon, avec plus de 12 000 objets qui y sont exposés, comprenant à la fois des œuvres impériales et religieuses.

Pour conclure ce top 10 Kyoto : Sanjūsangendo

Voici un l’intérieur du temple Sanjūsangendo.

Nous terminons ce top 10 attractions de Kyoto par le célèbre temple bouddhiste situé à Kyoto, le Sanjūsangendo fut construit en 1164, à la demande de l’empereur Go Shirakawa. Il fut brulé en 1249, puis reconstruit à l’identique en 1266. Le temple est connu pour ses célèbres 1001 statues de Kannon, déesse de la miséricorde. La salle du temple mesure 120 mètres de long. Il s’agit de la plus longue structure en bois du Japon. Le nom Sanjūsangendo, signifiant littéralement « 33 intervalles », provient du nombre de travées entre les colonnes de support du bâtiment (il s’agit d’une méthode traditionnelle de mesure pour connaître la taille d'un immeuble).

Au centre de la salle principale se trouve une grande statue en bois aux 1000 bras, de Kannon (Senju Kannon) et de gauche comme de droite, sont disposés dix rangées de cent statues dorées de Senju Kannon. Ces dernières ne possèdent non pas mille bras, mais seulement 21 paires de bras, et chaque paire représentant 50 vies à sauver dans l'univers bouddhiste.

En outre, a lieu au mois de janvier devant le temple, le traditionnel tir de la première flèche de l'année (Tōshi-ya). Cette tradition date de l'époque Edo. Chaque participant tire une flèche qui doit être plantée sur une cible d’un mètre de diamètre, située à soixante mètres de long. Il s'agit d'un rituel destiné à montrer aux jeunes adultes qu’une fois devenu majeur, la vie adulte nécessite patience et maîtrise de soi. Un autre événement a lieu au temple durant le printemps. Datant de la fin du 17ème siècle, il s'agit d'un concours de tir à l'arc rassemblant les meilleurs archers du Japon. Durant 24 heures, chaque archer doit tirer le maximum de flèches sur des cibles éloignées d'environ soixante mètres. Le record de tout les temps a été réalisé en 1686, pou lequel un archer tira un total d'environ 8000 flèches.