Les sanctuaires et temples de Nikko
L’histoire de Nikko débute à la fin du 8e siècle, lorsque le moine Shodo Shonin décida, dans des montagnes intactes et situées loin de la capitale de l’époque, Kyoto, de construire un temple. Cette ville fut longtemps un centre religieux isolé avant de gagner en renommée, notamment à partir du 17e siècle lorsque Tokugawa Leyasu décida qu’il voulait y être enterré et que la construction du Toshogu, un sanctuaire destiné à accueillir son mausolée, fut entreprise. Ce shogun fut le premier d’une longue lignée. C’est lui qui avait unifié le pays et tout mis en œuvre pour le protéger, même après sa mort. C’est ainsi que ses héritiers gardèrent le pouvoir pendant les 250 années suivant son décès. Depuis cette époque Nikko a joué un rôle essentiel en tant que symbole de souveraineté nationale, à la fois pour les autorités locales mais aussi pour les dirigeants des régions adjacentes dont les émissaires venaient rendre hommage à Leyasu, personnage déifié.
Depuis 1999, les sanctuaires et temples de Nikko ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les monuments suivants sont inscrits au patrimoine de la culture de l’UNESCO :